Compains

Histoire d'un village du Cézallier

– François de Laizer

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FRANÇOIS DE LAIZER (1664 – 1722)

Seigneur de Brion (1716 – 1722)

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      Quoiqu’assez bref, le passage de François de Laizer dans la seigneurie de Brion y laissera cependant un souvenir mémorable. Durant six ans, les paysans de la seigneurie rurale de Brion vont connaître de nouvelles avanies consécutives aux procès intentés par François qui parviendra, in extremis, à imposer sa volonté aux brionnais.

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Pour éviter le morcellement des biens : la substitution

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      Couramment pratiquée en Auvergne, la pratique de la substitution conduisait Jean de Mesgrigny, intendant d’Auvergne, à déclarer en 1632 : “il y a dans la province d’Auvergne, de belles et grandes terres, outre celles du roi, et ces terres ont accoutumé de se perpétuer dans les familles a cause que les substitutions y sont fréquentes”. Jean Ier de Laizer avait pris en compte lors de la rédaction de son testament (1670) l’éventualité d’une mort sans enfant de son fils Jean II. Pour préserver la transmission du patrimoine et éviter un partage des biens familiaux, il avait substitué à Jean II un autre de ses fils, François. Cette décision inégalitaire présentait plusieurs avantages : elle évitait des pressions sur le testateur à l’article de la mort et elle maintenait l’intégrité du patrimoine au fil des générations. Seule une légitime (dot) serait laissée aux cadets. Nouveau chef de famille, François hérite de la seigneurie de Brion mais doit légitimer ses frères cadets comme l’avait fait Jean II à son égard. On se souvient qu’alors qu’il était capitaine au régiment du Lyonnais, François touchait de son frère aîné Jean II pour partie de sa légitime, 140 livres qui provenaient du péage et leyde perçus aux foires de Brion. François allait devoir se plier à cette pratique envers ses frères cadets.

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Une carrière militaire

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      Maintenu dans la noblesse par l’intendant d’Ormesson en vertu d’une décision royale de 1696, François est d’abord capitaine, puis commandant au second bataillon du régiment du Lyonnais. Qu’ils soient hommes du peuple incorporés dans l’armée royale, ou qu’ils y aient acheté un grade comme les Laizer, tous pouvaient être victimes d’une vie militaire évidemment pleine d’infortunes. Ainsi, pendant la guerre de succession d’Espagne (1701-1714), François, qui avait eu le bras droit emporté en 1712 au cours de la bataille de Denain, dut se retirer dans sa maison de Chidrac. En 1716, l’année où il bénéficiait d’une ascension sociale en devenant seigneur de Brion, il est dit “cy devant [auparavant] commandant le second bataillon du régiment lyonnais”. Pour ses services, le roi le gratifia d’une pension de 2000 livres transmissible à ses enfants.

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Le mariage

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      Quand on combattait loin de sa terre natale, il arrivait qu’on n’épousât pas au pays. Alors âgé de 36 ans, François épouse à Aire-sur-la-Lys, en Flandre, le 10 juillet 1700, Thérèse-Philippine de Becket. Âgée de 20 ans, Thérèse est la fille de Paul-Philippe de Becket, écuyer, capitaine commandant au service du roi d’Espagne et de Adrienne-Thérèse Thierry. L’ancienne famille de Becket était établie dans le duché de Cornouailles depuis des temps immémoriaux. C’est cet acte de mariage qui a permis d’établir la date de naissance de François, en raison de lacunes dans les registres paroissiaux de Chidrac (voir l’acte de mariage au chapitre Les Laizer, seigneurs de Brion).

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François paie les dettes de son frère aîné

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      Nouveau chef de famille, François doit à son tour payer les dettes de son prédécesseur. En 1716, pour payer une dette contractée par son frère Jean II, il utilise le montant des dîmes des hameaux de Belleguette et La Ronzière lors du renouvellement de la ferme des dîmes.

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L’hommage au Dauphin d’Auvergne

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      A en juger par un hommage de François rendu à Philippe, duc d’Orléans (le Régent), le 25 novembre 1721, le fief de Brion est resté dans la dépendance du Dauphiné d’Auvergne. Cependant, l’hommage rendu au duc d’Orléans ne lui est pas rendu au titre d’apanagiste du Dauphiné car cette terre lui appartient à titre patrimonial. La petite seigneurie d’“ouscoalhioux” (Escouailloux) est dite elle aussi appartenant au Dauphiné d’Auvergne à cette date.

      C’est l’occasion de survoler la complexité de la justice et de la vie administrative, un siècle avant la Révolution : dans la paroisse de Compains, la justice du comté de Brion et de la baronnie de Compains est du ressort de la sénéchaussée et du présidial de Riom pour les cas royaux (crimes). Elle est du ressort du duché de Montpensier à Aigueperse pour les affaires ordinaires, à l’exception du hameau de Marsol (seigneurie du Valbeleix) qui ressortit à la justice de Murols. Les villages du sud-ouest de la paroisse relevant du marquis de Miramont ressortissent de la justice de Saint-Hérem et d’Aigueperse.

      Compains est administrativement rattachée à la subdélégation de Besse où un subdélégué, toujours un bessois, est l’œil de l’intendant dans la région. De Besse vient aussi souvent le juge-châtelain.

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A COMPAINS

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      François de Laizer ne bénéficia que peu de temps de la substitution voulue par son père. Pourtant, le déroulé des évènements montre que, confronté à l’hostilité des paysans, il sut tirer le meilleur parti de son court passage à Compains.

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Un passage éclair – mais mémorable – dans la seigneurie de Brion (1716-1722)

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      François de Laizer ne rencontra pas moins de difficultés que ses prédécesseurs dans sa relation avec les brionnais et il écrira même ne pas se sentir le seul maître sur ses terres de la Motte, du foirail et du lac des Bordes. Son court passage à Compains y marquera un net durcissement de la relation seigneur-paysan. Fait nouveau, la contestation, habituelle avec les brionnais, va s’étendre jusqu’à Chaumiane où les affrontements seront même violents. Compte tenu du climat revendicatif qui s’exprime alors, on ne s’étonnera pas de ne plus voir le seigneur parrainer des enfants.

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Nouveaux procès contre les paysans

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  • A Brion: procès perdus et réglementation des clôtures (1721-1722)

      Nous ne ferons ici que survoler le conflit surgi à Brion, déjà longuement exposé au chapitre consacré aux Conflits autour des communaux.

      La nature des terres à Brion faisait qu’il était pratiquement impossible d’exploiter autrement qu’en pâturage la presque totalité des herbages. Certains communaux étaient cependant en partie défrichés et, le temps passant, les paysans aspiraient à en faire leur propriété. La terre avec ses prés, ses communaux et ses montagnes se trouvait au centre des préoccupations de cultivateurs, pour la plupart gens de peu, de “pauvres misérables”, selon les mots de la duchesse de La Rochefoucauld, notamment dame de Saint-Alyre-ès-Montagne et La Godivelle, aux portes de Compains.

      Aux abords du Lac des Bordes, François de Laizer donnait exceptionnellement l’autorisation de prendre trois ou quatre chars de foin chaque année. La trace subsiste dans les minutes notariales de quelques têtes d’herbages acensées par Laizer à certains habitants : Antoine Chanet (8 têtes), Antoine Chabaud (10 têtes), Antoine Abeil l’aîné (12 têtes), quatre têtes à un habitant de Jassy, hameau de la paroisse de Saint-Alyre-ès-Montagne. Néanmoins, dans une correspondance vraisemblablement adressée à son régisseur, François déplorait que, pour hiverner ses bêtes, il allait manquer d’herbe “que les habitants  [de Brion] me mangent”. Car les biens propres du seigneur (Motte, foirail, lac des Bordes, continuaient d’être remis en cause par les habitants qui “remuaient les bornes” anciennement placées par François-Gaspard de Montmorin-Saint-Hérem, prédécesseur des Laizer. Pour faire la part du feu, Saint-Hérem avait autorisé le pâturage du foirail moyennant une redevance, tout en faisant placer des bornes censées réserver à ses propres bestiaux l’usage de la Motte. Autant dire que cette mesure de précaution n’arrêtait pas les troupeaux, mal surveillés.

      L’enchainement des procès reprend donc et Laizer obtient des arrêts du parlement en sa faveur. Selon ses dires, il estime avoir été “assez bon” pour ne pas faire confisquer le bétail que les paysans laissaient divaguer sur la Motte, ni percevoir les amendes auxquelles les brionnais avaient été condamnés lors du jugement. Mais il faut dire qu’à Brion, personne ne s’était opposé à ce qu’il fasse pacager la montagne commune avec son bétail. On connait la suite. Après avoir gagné son procès, Laizer s’empara de 25 hectares de terres communes au détriment des paysans.

François de Laizer réclamait en outre une réglementation des clôtures car certains cultivateurs “enclavaient leurs bleds” (clôturaient les parcelles cultivées). Certains avaient pris l’habitude de clore des herbages où ils enfermaient les bestiaux, ce que contestait le seigneur qui décida d’établir un règlement. Les clôtures devraient être à une distance suffisante des grains – soit un pied et demi – pour échapper à la la dent du bétail. Afin d’établir ses “justes demandes” et pour éviter un nouveau procès, Laizer eut recours à l’entremise d’un religieux, le prieur d’Anzat, associé au bailli de  Marcenat “comme personnes très éclairées tant pour le spirituel que pour le temporel”. Dans les cas litigieux, le recours à un ecclésiastique étranger à la paroisse, servait de caution morale pour que les paysans se résignent à consentir aux décisions qu’on voulait leur imposer.

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  • A Chaumiane : Laizer fait emprisonner des habitants séditieux (1718-1719)

      De façon avérée depuis au moins le XIVe siècle, les habitants du hameau de Chaumiane bénéficiaient de droits d’usage et de chauffage dans leurs bois situés à l’ouest de la commune, dits Bois des Hommes et Coupe d’Espinas. Ces bois faisaient partie de la seigneurie de Brion et relevaient de la propriété éminente du seigneur de Compains à qui les paysans de Chaumiane payaient le cens. Par contre, les paysans n’avaient aucun droit sur le Montcineyre dont le lac et les bois étaient des biens propres du seigneur. François allait se trouver en butte à l’exaspération des ruraux du hameau de Chaumiane qui le soupçonnaient d’abuser de ses privilèges féodaux.

      L’élément déclencheur de la rébellion fut l’écuyer De Chaumes et son petit-fils, des habitants de la paroisse d’Antoing près de Vodable. En 1718, les deux hommes incitèrent les habitants de Chaumiane à contester la propriété éminente de Laizer sur le Bois des Hommes et la Coupe d’Espinas. Ils prétendaient que le seigneur ne pouvait ni vendre, ni affermer, ni “forester” lesdits bois. Un langage que les habitants de Chaumiane étaient bien sûr prêts à admettre. En contradiction avec la pratique immémoriale jusque-là admise par tous, l’écuyer réclamait un droit de passage du bétail dans les bois du Montcineyre, droit qui n’avait jamais existé, pas même, selon nos sources, au Moyen Âge.

      Les allégations de De Chaumes échauffèrent les esprits naturellement revendicatifs des paysans et ouvrirent la voie à de grands désordres. Une dizaine d’habitants se rendirent coupables de violences, d’enlèvement et de diverses voies de faits, probablement commises à l’encontre du garde des bois et d’autres agents seigneuriaux. François de Laizer porta plainte. Après l’audition des témoins et suivant une procédure en bonne et due forme, la prise de corps fut décidée. De Chaumes, son petit-fils et plusieurs habitants de Chaumiane [Pierre Espinoux, Jean Tartière dit le laquais, Pierre Bohaud dit Pierrouné, Jean Champeix Dabert, Jean Tartière dit Chastenet, les frères Jean et Antoine Vallon, François et Ligier Journiac, Jean Tournadre et Jean Roux] furent “pris et saisis au corps et conduits comme prisonniers en prison de cette chastellenie“. L’année suivante, Laizer reconnut les droits d’usage (chauffage et pacage) des habitants de Chaumiane sur le Bois des Hommes et la Coupe d’Espinas, mais il refusa un quelconque droit de passage dans sa propriété du Montcineyre. Chacun savait qu’on y avait toujours fait confisquer les bestiaux qui y pacageaient indûment, ce que finirent par admettre les paysans. Dénonçant “l’esprit de chicane” de cet écuyer étranger au village, certains habitants de Chaumiane s’étaient désolidarisés de ses prétentions et avaient reconnu les droits du seigneur sur ses biens propres, des droits conformes au terrier de la seigneurie.

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Les paysans ne restent pas inactifs

  • Contre le chapitre de Saint-Chamand

      On s’agitait aussi à l’autre extrémité de la paroisse dans les hameaux de Chandelière, Groslier et La Meyrand où on trouvait une seigneurie ecclésiastique qui relevait du chapitre de Saint-Chamand, près de Mauriac. Les paysans de ces villages devaient payer un cens annuel aux religieux du chapitre, ce qu’ils ne contestaient pas. Mais quand les religieux qui étaient restés sans réclamer cette redevance aux paysans durant treize ans entre 1709, année du grand hiver, et 1721, décidèrent d’exiger le paiement en 1722, les paysans s’opposèrent à cette décision soudaine. Probablement les religieux avaient-ils voulu tenir compte des “incommodités du temps” en différant le paiement après l’épouvantable froidure de 1709 qui avait grillé les semis. Peut-être aussi avaient-ils calculé que l’année 1722 étant une bonne année pour le cens en nature, leur intérêt bien compris voulait qu’ils cessent de temporiser. Payé chaque année le montant du cens était relativement faible, mais réclamé sur treize ans on conçoit que cette réclamation ait été mal acceptée par la communauté rurale.

      On assiste donc à une nouvelle tentative des paysans pour secouer le joug seigneurial. Un nouveau procès dont on ne connait pas l’argumentation est conduit contre les religieux par les ruraux devant le baillage de Montpensier. Ce sera un nouvel échec pour les paysans qui doivent se départir de leur procès et s’obliger à payer en 1722 les treize années d’arrérages de cens restés impayés.

  • De l’inconvénient de vivre loin de ses terres ou comment la malice des brionnais les fit s’emparer des biens du vicaire

       Alors que la grande propriété noble ou bourgeoise couvrait une large partie de la paroisse, les paysans ne manquaient pas de saisir les opportunités qui se présentaient pour étendre leurs parcelles. En 1720, Guillaume Besseyre, vicaire de la chapelle Saint-Jean Baptiste de Brion depuis six ans, était à la collation du seigneur. Prêtre communaliste absentéiste, Guillaume était le fils d’un bourgeois de Besse où il résidait chez ses parents. Il ne prenait soin des âmes des brionnais qu’à temps partiel puisque, selon la tradition, toutes les messes des grandes fêtes religieuses restaient célébrées à Compains. Le prêtre arguait, pensant se justifier, qu’il pratiquait cette non-résidence “comme la plupart de ses prédécesseurs”. Les revenus de la chapelle de Brion n’étaient constitués que de quelques près, affermés par le prieur à des brionnais. Devant l’absence du religieux, ceux-ci n’hésitèrent pas à profiter de la situation en remuant les bornes pour grignoter les possessions du vicaire. Ils eurent “la malice d’étendre et d’enlever une partie des bornes […] de telle manière que les revenus sont présentement réduits a très peu de choses et ne peuvent subvenir aux charges attachées au prieuré”, déplorait la “victime”. Les biens du vicaire s’étant réduits à une peau de chagrin, celui-ci finit par en appeler au juge châtelain de la seigneurie pour que soient replacées les bornes à leur emplacement et condamnés ceux qui avaient outrepassé leurs droits. La justice était lente, et sans doute peu intéressée par l’affaire. Elle semble n’avoir réalisé ce constat que sept ans plus tard, sans qu’on puisse augurer des suites données à la plainte.

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COMPAINS à la MORT de FRANÇOIS DE LAIZER

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Forte population à Compains avant les années de misère

      L’intendant de la province d’Auvergne, Jean-Baptiste Desmarets de Vaubourg, écrivant  à Versailles au contrôleur général des finances Claude Le Pelletier, déclarait en 1689 : “quant a la multiplication ou diminution des habitants, toute cette province est si peuplée qu’on ne s’y aperçoit point des grandes levées d’hommes que le Roy a fait faire pour ses armées et le peuple augmente partout plutôt qu’il ne diminue”. C’était avant la grande misère des années 1693-1695 et on pourrait penser que Vaubourg écrivait ce qu’on avait envie de lui entendre dire à Versailles.

      Cependant, un Dénombrement du royaume par généralitez, paroisses et feux publié par Claude Saugrain en 1709, abonde dans le sens des affirmations de Vaubourg. De nos jours, les historiens démographes considèrent que les chiffres utilisés par Saugrain en 1709 dans son Dénombrement correspondraient à l’état de la population du royaume de France vers 1690. Saugrain dénombre 182 feux (foyers) dans la paroisse de “Compans et Brion”, (Généralité de Riom, Election de Clermont), auxquels il faut ajouter “le quartier d’Entraygues” avec 129 feux, sans qu’on puisse affirmer que ce “quartier” ne comprenait que les hameaux d’Espinas, Redondel, Graffaudeix et Moudeires situés de façon avérée à Compains. Il a pu s’ajouter dans le calcul de Saugrain un ou deux hameaux situés au nord d’Egliseneuve-d’Entraigues. On arriverait donc, selon Saugrain, à un total de plus de 300 feux à Compains, un chiffre corroboré par le curé De Chazelles qui estime la population de sa paroisse à 1240 habitants. Comme il est communément admis que la consistance d’un feu équivalait à environ quatre à cinq personnes, les calculs de Saugrain hisseraient la population de la paroisse vers 1690 à plus de 1200 habitants, un nombre beaucoup plus élevé que ce qui apparaitra dans la seconde moitié du XIXe siècle, marquée il est vrai par l’émigration. A titre de comparaison, citons encore Saugrain qui relève le nombre des feux dans les villages voisins de Compains : Picherande 169 feux, Rochecharles 62,  Egliseneuve 51, Espinchal 61, La Mayrand 26 feux, Geyssou et La Godivelle 25 feux.

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Reconstitution partielle de la population de Compains

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     Selon les estimations du curé Breulh en 1727, la population de Compains atteignait 630 communiants, chiffre auquel il faut ajouter les jeunes enfants.  Après l’étiage de la dernière décennie du XVIIe siècle, et en dépit du grand hiver 1709, il semble donc que vingt ans plus tard, la démographie n’ait pas retrouvé le niveau exceptionnel de 1690. Les crises incessantes qui se succèderont au fil du XVIIIe siècle, si elles n’entameront pas drastiquement la démographie de la paroisse, ne lui permettront pourtant jamais de retrouver son niveau de 1690. En 1793, la population de Compains atteindra 858 habitants. Ces ordres de grandeurs, sans doute approximatifs, ont cependant le mérite d’exister, même s’il faut les prendre avec précaution.

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A SUIVRE avec :

Jean-Baptiste de Laizer et Louise de Miremont